La Maison des Métiers a été créée en 1988 par des retraités de différents corps de métiers. Le but : conserver, faire connaître,
transmettre ce patrimoine matériel (outils, machines) et immatériel (techniques et gestes).
Rendez-vous tous les deuxièmes dimanches du mois, avec une visite à 15h. Pour connaître leurs horaires de visites sur les autres périodes, consultez leur agenda en ligne.
La Maison des Métiers, c'est ...
- une collection d’outils, de machines et d’objets manufacturés,
- une présentation thématique sous la forme d’ateliers,
- des visites reposant sur des démonstrations
- une petite boutique où sont proposés à la vente des produits fabriqués sur place (chapeaux…),
> Dates des visites sur le site internet de la Maison des Métiers
La Maison des Métiers, des ateliers vivants...
La Maison des Métiers présente sous forme d’ateliers vivants les savoir-faire inhérents au passé et au présent de Saint-Symphorien-sur-Coise :
- le cuir : bourrelier, tanneur, fabrication de chaussures...
- le bois : menuisier – ébéniste, sculpteur, marqueteur, sabotier, charron...
- la charcuterie : présentation du travail de salaisons et des industries de la commune
- le tissage : la passementerie avec un métier à tisser les rubans
- le chapeau : atelier de chapellerie de paille entièrement reconstitué
> Dates des visites sur le site internet de la Maison des Métiers
La Maison des Métiers c’est aussi ...
- Le Groupe Patrimoine : il étudie le patrimoine de la région de Saint-Symphorien-sur-Coise et réalise des publications de ses travaux.
- L’Outil en main : il a pour but l’initiation des jeunes aux métiers du patrimoine, par des hommes et des femmes de métier bénévoles dans un cadre réel d’atelier. L’association est un lieu de rassemblement et d’échange entre les jeunes et les anciens.
> Dates des visites sur le site internet de la Maison des Métiers
Après avoir été durant des siècles la capitale régionale de l'industrie du drap (dont il ne reste aucune trace), Saint-Symphorien se spécialisa ensuite dans l'industrie des cuirs et peaux. Cependant, les dangers d'une mono-industrie furent évités grâce à l'intelligence et à l'à propos d'initiatives privées qui surent doter le pays d'une diversité d'activités bien choisies et bien adaptées aux capacités de la main d'oeuvre locale.
Avec l'apparition de l'industrie de la salaison, de la chapellerie, du meuble, le XIX° siècle et surtout le XX° prouveront que, même à l'écart des grands centres urbains, coupé d'eux par un relief ingrat, mal desservi par les voies de communication, St-Symphorien-sur-Coise avait su exploiter pleinement tous les avantages de sa position géographique. le dynamisme d'une population laborieuse et encore relativement stable allait compenser un isolement qui aurait pu être fatal à l'économie régionale. Comme exemple d'un esprit d'initiative tenace nous pouvons citer la mise en service en 1899 d'une ligne de tramways et reliant St-Symphorien à la gare de Viricelles-Chazelles. De1914 à 1930, la voie ferrée permettait la liaison avec la gare de Lyon-Saint-Just. L'essor sagement calculé était donné et ce n'est pas l'abandon du tram ou du "tacot" qui pouvait effacer la solide position de "bourg-relais" que St-Symphorien conserve encore aujourd'hui.
Zoom sur Les Tanneries
Le secteur des Tanneries une friche industrielle, depuis la cessation de l’activité des Tanneries RONZON dans les années 2000. On y travaillait les peaux et elle représente aujourd’hui une surface de près de 10.000 m². Cet espace a une forte valeur mémorielle et patrimoniale pour la commune : si les habitants s’appellent “les Pelauds”, c’est bien parce que l’activité de tannerie était prédominante dès le XIVème siècle.
Retrouvez l'ensemble des ressources documentaires concernant les Tanneries en cliquant sur l'image
Office de Tourisme des Monts du Lyonnais
L’équipe de l’Office de Tourisme "des Monts du Lyonnais", vous reçoit dans ses 3 points d’accueil sur notre territoire, situés à Saint-Martin-en-Haut, place de l’Eglise (labellisé Tourisme et Handicap) à Saint-Symphorien-sur-Coise, place du Marché, et à Saint-Laurent-de-Chamousset, lieu-dit le Pontet (à côté de l’espace de loisirs Escap’Ad).
Il vous propose des visites guidées, des balades natures assorties d’animations, des hébergements, la possibilité de réserver des places de spectacles, d’espaces pour vide-greniers...
Pour retrouver toutes les idées de sorties et de balades, les hébergements, les animations...
Rendez-vous sur le site Internet de l’Office de Tourisme ou au 04 72 24 00 35
Visitez le site internet de l'Office de Tourisme : https://www.montsdulyonnaistourisme.fr/
Sur St-Symphorien convergent sept voies de communications dont les tracés remontent pour certains à la préhistoire. Ce sont les routes de Roanne, l'Arbresle, Lyon, Vienne, Rive-de-Gier, Saint-Etienne et Montbrison. Ce point de passage obligé incite logiquement les historiens régionaux à situer là, très tôt dans le temps, un carrefour vital, animé, source d'une prospérité continue et d'une vocation à la fois stratégique, économique et administrative.
A l'époque de la conquête romaine, c'est à Saint-Symphorien que venaient se croiser le célèbre "Iter Viennensis" (chemin de Vienne à Roanne) et la grande voie d'Aquitaine qui, partant de Fourvière, franchissant la ligne des crêtes tout près de Saint-martin-en-Haut, pour se diriger ensuite vers l'Auvergne par Montbrison.
Le nouveau forum implanté par les Romains sur les bords de la Loire (Feurs) a entraîné le déclin rapide de notre petite ville. La création du "compendium d'Aquitaine" qui allait relier Lugdunum à Feurs en passant plus au nord par Saint-Laurent-de-Chamousset, vint classer au rang des voies secondaires le premier tracé et mettre ainsi à l'écart du grand trafic les bourgs relais qui s'y trouvaient implantés.
Dès le X° siècle, on retrouve la petite ville de Saint-Symphorien, modeste sans doute, mais pleine de vitalité et de dynamisme grâce à sa position inaliénable de carrefour de l'ouest lyonnais. Dès cette époque les industries du drap et des cuirs et peaux vont solidement s'implanter, entraînant dans leur sillage bon nombre d'artisanats et de commerces annexes. De plus, l'importance grandissante des marchés hebdomadaires et des foires périodiques, va favoriser l'essor d'une activité commerciale très diversifiée, intelligemment adaptés aux besoins d'une population rurale qui, dès lors, va prendre la solide habitude de venir chaque semaine à "la ville" (le mercredi).
Plusieurs fois, Saint-Symphorien paya cher l'honneur d'être une petite capitale réputée, à qui le Roi recommandait de bien entretenir ses fortifications. Durant la guerre de Cent Ans, il fut pris et rançonné à plusieurs reprises par les grandes Compagnies. Deux siècles plus tard ce furent les Guerres de Religion ; un parti de protestants pénétra dans la ville par surprise (1562) et pendant quelques jours y exerça d'horribles ravages surtout à l'église où le tombeau du cardinal Girard (enfant du pays né en 1330, évêque du Puy) fut violé. Cependant, les habitants se ressaisirent, réussirent à éloigner les agresseurs et organisèrent si bien la garde des remparts que plusieurs tentatives de retour échouèrent. L'une d'elles (dit-on) repoussée par les femmes en l'absence des hommes armés sortis pour une expédition.
Au cours des siècles, la cité pelaude s'est agrandie autour d'un château primitif qui deviendra au XIIème siècle une église romane avant de devenir au XVème siècle la collégiale actuelle.
Cette photo montre les 7 tours et 4 portes présentes sur les remparts au XIVème siècle :
Les portes :
A - Porte Chadut
B - Porte de Gouvard
C - Porte Chareysieu
D - Porte Riverie
Les tours
1 - Tour de Monfort
2 - Tour des Terreaux
3 - Tour du Bout du monde
4 - Tour du presbytère
5 - Tour de l'orme de l'arbalète
6 - Tour Antoine Rivière
7 - Tour du guet
Pour découvrir le patrimoine de la commune, vous pouvez télécharger le "Circuit du Patrimoine" ainsi que le dépliant de la Collégiale
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